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Sur l'élection du nouveau Secrétaire Général du Conseil de l'Europe
24 octobre 2018 13:29

L'Ukraine croit fermement au rôle important et pionnier du Conseil de l'Europe dans l'établissement de normes juridiques dans le domaine de la démocratie, de la promotion et de la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales sur le continent européen et au-delà.

Nous sommes convaincus que la très grande majorité des États membres du Conseil de l'Europe partagent cette vision de la compétence unique du Conseil de l'Europe.

En près de 70 ans depuis sa fondation, le Conseil de l'Europe a considérablement développé et renforcé les capacités de ses institutions et organes. Nous assistons à un renforcement de l'autorité et de l'indépendance de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux.

La position de l'APCE sur certaines questions est devenue non moins importante pour la vie des Européens que la position du Parlement européen, notamment en raison de l'adhésion au Conseil de l'Europe des Etats non membres de l'UE.

L'Ukraine soutient le rôle de l'Assemblée en tant que véritable organe paneuropéen partageant les objectifs et les valeurs du Conseil de l'Europe.

Au cours de la dernière décennie, le rôle du Secrétaire Général du Conseil de l'Europe est devenu plus important et a acquis davantage de poids politique.

La personnalité, l'intégrité et la moralité du futur Secrétaire général influeront donc incontestablement sur la consolidation des États européens qui restent véritablement attachés aux objectifs de l'unité, du progrès économique et social, inscrits dans le statut du Conseil de l'Europe.

Il serait étonnant que le Conseil de l'Europe n'ait pas été impacté par des problèmes d'architecture européenne de sécurité, ayant de graves conséquences sur les objectifs de la démocratie, des droits de l'homme et du développement social et économique. La plupart d'entre nous connaissent et s'entendent sur les causes profondes de la situation actuelle.

Le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe et l'Assemblée parlementaire ont clairement indiqué dans de nombreuses décisions ce qui devrait être fait pour relever ces défis.

Gardant cela à l'esprit, nous abordons le début de l'important processus de sélection d'un futur dirigeant du Secrétariat du Conseil de l'Europe.

L'un des points de départ du processus de sélection est une reconnaissance claire que le Conseil de l'Europe est une famille de tous les pays européens.

Par conséquent, assurer une représentation géographique équitable devrait être reconnu comme un principe clé dans ce processus.

Alors que pendant les quatre premières décennies qui ont suivi la création du Conseil de l'Europe, il s'agissait presque exclusivement d'une institution d'Europe occidentale, les trois dernières décennies ont été marquées par une expansion historique et par l'inclusion de plus de 20 nouveaux membres de l'Europe centrale et orientale.

Il n’est pas exagéré de dire que, sans le Conseil de l’Europe, nombre de ces États n’auraient pas été prêts à rejoindre d’autres institutions européennes, notamment l’Union européenne, l’OCDE et l’OTAN, et même à diriger efficacement ces institutions.

Pourtant, le Conseil de l'Europe n'a pas reconnu la contribution remarquable des nations d'Europe centrale et orientale à l'expansion et à la consolidation de la démocratie sur tout le continent en ce qui concerne la position du Secrétaire Général.

Nous pensons que les représentants de ces pays devraient avoir la possibilité de diriger le Secrétariat pour la première fois en sept décennies d’existence du Conseil de l’Europe.

Toutes ces années, de nombreux hommes bien et influents ont dirigé avec succès les travaux du Secrétariat, mais une seule femme.

C'est la représentante de la France, Catherine Lalumière, qui a contribué de manière significative à l'union de deux parties de l'Europe en 1989-1994.

Aujourd'hui, la demande d'un dirigeant capable de regrouper les membres du Conseil de l'Europe sur la base des principes et des valeurs fixés dans son Statut est à nouveau très forte.

Tout en considérant que le meilleur et le plus fort des candidats doivent gagner un concours transparent et équitable, nous insistons sur le fait qu'après 70 ans de domination masculine au sommet du Secrétariat, les femmes européennes doivent saisir une deuxième occasion qui leurs est offerte de jouer un rôle crucial dans la navigation du Conseil de l'Europe en ces temps agités.

Nous appelons à une transparence maximale dans ce processus, qui pourrait être réalisé, notamment, en intégrant des approches novatrices. Le débat en direct sur le Web lors de la sélection du Secrétaire général de l’ONU pourrait en servir d'exemple.

L'Ukraine espère pouvoir compter sur un processus de sélection du prochain Secrétaire Général du Conseil de l'Europe ouvert et démocratique.

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